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Les Bulles de Charlotte à Paris
22 avril 2012

Schizophrénie féminine...

Paris, Paris, Paris, J'adore cette ville, elle nous révèle...

 

Ville romantique... Je vous assure que non, Paris c'est une ville de lumière et de belles architectures, c'est tout. Pour le reste, ce sont des idées fabriquées à partir de rien d'ailleurs.

 

Je ne sais pas pourquoi à chaque fois un rancard doit se terminer aux pieds de la Tour Effeil! Seriously ? (c'est tendance angliciser la langue française à Paris! donc habituez vous car ça m'amuse! ça fait pecnot!). C'est plutôt le coup classique du mec qui veut vous emballer et manque définitivement de suite dans les idées. Il est cramé à partir du moment où "Tour Effeil" sort de sa bouche. Détail important : lorsqu'ils savent que vous n'êtes pas de Paris ils veulent systématiquement vous faire découvrir la vie et ça commence systématiquement par la Tour Effeil (comme si on pouvait la louper!) mais je vous assure que ce n'est pas du tout ce qu'ils ont dans leur petit, tout petit cerveau animé par une seule chose.

 

Pour faire bref, ici les femmes sont aussi timbrées que les mecs. J'admets que la schizophrénie féminine peut se révéler plus perturbée que celle des hommes parfois, mais elle reste beaucoup moins dangereuse en réalité. Demandez à un petit garçon de vous définir une petite fille, il vous dira : "ça pleure tout le temps, c'est collant et ça parle trop". Et une petite fille vous répondra au sujet du petit garçon : "ça se bagarre tout le temps, c'est pas gentil, et ils ont tout le temps la tête sous nos jupes". Et bien ça dans l'absolu ça ne change pas du tout avec la maturité. Mais absolument pas! Je dirais plutôt que ça se développe et croyez moi ça prend de la place!

 

Le mal être de l'adolescence provient tout simplement de cette prise de conscience, car avant 16 ans c'est instinctif, ensuite on apprend à y poser des mots, à le réfléchir et souvent ça donne des trucs très bizarre. Donc tous les efforts que vous faites pendant l'adolescence pour apprivoiser tout ça, part en sucette au contact de Paris.

Oui ça devient une sorte de guerre entre les hommes et les femmes! Qui sera le plus résistant, le plus fort, qui craquera le premier... enfin une multitude de petites guérillas qui vous rend complètement dingue! Du coup vous éteignez vos  natures en fabriquez d'autres et tout ça grouillent en vous comme si vous étiez plusieurs personnes à être dans votre corps et dans votre tête (deux éléments à bien dissocier).

 

En bref à Paris ne cherchez pas à vous caser ça devient une partie de Sudoku bien compliquée, du genre celle que vous n'arrivez jamais à terminer.

 

Mais moi finalement ça ne me dérange pas, ceux que ça dérange c'est une partie de ma famille, autrement dit ma grand-mère. Vous vous imaginez une mamie africaine voir sa petite fille de bientôt 30 ans, sans mari, sans enfant!? AHAH quelle horreur c'est un autre monde pour elle. Donc lorsque vous avez votre mamie et votre papa qui commencent à vous mettre la pression à chaque réunion de famille pour des petits enfants ça devient un peu glauque. Ils pensent que j'ai du mal à trouver un homme et s'inquiètent réellement. Allez leur expliquer que c'est un choix vous! ça ne marche pas il n'y croient pas une minute!  Heureusement que ma mère, en bonne française intello ne cesse de me rappeler que j'ai le temps et que je devrais penser à me caser qu'à partir de 40 ans. Avant c'est de la perte de temps, et finalement je suis bien d'accord avec elle!

 

Vous m'imaginez être avec un homme maintenant!? c'est le bagne! je n'ai pas fini de vivre!

 

Mais je ne cache pas que j'ai essayé d'être fleur bleue mais regardez ce que ça donne :

 

Comme promis je t'envoie cette carte postale ...

 

Jeudi dernier, le 19 avril, je suis allée au TOUBAB HOUSE, un lieu très sympathique, une ambiance dépaysante j'avais l'impression d'être dans mon Afrique  mais surtout une artiste sublime y chantait. I.B. Je ne sais pas si tu connais : des rythmes endiablés, une musique chaude et sensuelle, et surtout une voix douce et vibrante. C'était une version acoustique de son concert adaptée à cette ambiance un peu cosy. Jeff Bourrassin, nommé "Chéri" était à la guitare et Guy N'Sanguè, habituellement à la bass, a fait l'honneur de les rejoindre aux percussions c'était extraordinaire toute cette magie artistique. Une fusion entre eux se faisait ressentir, c'était à la fois amusant, émotif et un peu barré quand même.

 

J'ai passé une soirée fabuleuse, c'était de la bonne humeur en profusion  qu'elle nous communiquait sur le son du Tam Tam qui retentissait! On s'est même levé pour danser, j'aurais aimé que tu sois là pour le vivre avec moi.

 

Et tu sais quoi?! c'est comme si elle parlait de nous, tous nos moments les plus joyeux me sont revenus et je n'ai pu m'empêcher de vouloir les repartager avec toi. Et pour cela, je me suis dit que je t'enverrai une carte postale chaque jour pour te donner un aperçu de la vie que j'ai dans mon cœur lorsque je pense à toi, c'est comme si j'avais les pieds dans l'eau, du soleil,de la chaleur et des cocktails... mais surtout de la nostalgie... tu me manques..., un peu de moi dans chacune de ces cartes postales pour que tu me reviennes peut être...

 

Je danserai langoureusement en rêvant que je suis dans tes bras...

 

 

C est Charlotte

 

La suite le 2 mai 2012 à L’Étage

 

C'est pathétique! Pathétique! pathétique! Du grand n'importe quoi!!!!! Pfff

 

ça aurait plutôt dû être ça:

Je me souviens de la nuit qu'on a passé ensemble, écoute ne nous perdons pas en futilité, je t'enverrai une carte postale pour te donner l'heure de notre prochain rendez-vous, donc attends la.... je ne sais pas vraiment d'où elle part...

 

Voilà qui est clair et concis et encore je suis gentille je fais signe de vie.

 

Alors vous comprenez mieux lorsque je vous parle de schizophrénie...? Sinon attendez la suite!

 

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  • Les péripéties d'une jeune femme célibataire, à peine trentenaire, et de ses amies, au cœur d'une ville qui se veut impitoyable. En résulte l'émergence de ce qu'on appelle "La Femme Moderne", qui a pour seule défense de devenir sans pitié...
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